Le figuier portera t’il du fruit ? Lc. 13, 6-9
Nous sommes réunis ce 2 mars 2010, à Lille,
trois d’Arras, sept de Cambrai, douze de Lille. Elisabeth
de l’Enfance Missionnaire de Namur nous rejoint en fin de
matinée.
Le Père Bernard, missionnaire au Burundi, de passage à Lille,
participe à la journée.
Travail par petits groupes sur ce texte de Luc 13, 6,9- en suivant la méthode proposée, situer le texte, voir la scène, les personnages, ce qui s’est passé avant, ce qui se passe après et faire le rapprochement avec notre service de coopération missionnaire, dénommé ici « figuier ».
Le responsable du service lui fit remarquer que deux ex-coopérants ont été ordonnés cette année dans le diocèse, que les missionnaires au loin doivent encore être soutenus, que les prêtres étrangers venus en notre diocèse, comme fidei donum ou pour des études ont besoin d’être entourés et accueillis, qu’appeler les paroisses à s’ouvrir à la mission universelle c’est aussi être missionnaire ici. Bref, il y a du travail pour un service de coopération missionnaire et donc du fruit à en attendre. Qu’il a des projets et qu’il mobilise son équipe pour les réaliser, sa façon de bêcher et mettre du fumier et qu’il regarde autour pour être plus efficace encore.
Agir, patience, embaucher, persévérer, prendre le temps
d’écouter, aller vers les jeunes.
Aller vers les nouvelles communautés, accueillir l’étranger,
soutenir les prêtres et sœurs étrangers en France, travailler
avec d’autres mouvements et services, comme la pastorale
des migrants ou la mission de la mer ;
Se servir des médias pour dire la Bonne Nouvelle. Ne pas s’en tenir au seul lieu où nous sommes, trouver le moment et la façon de dire dans les médias, creuser, pas seulement survoler.
Inventer, persévérer dans la confiance et la durée. Ainsi, RCF Lille doit produire 4heures d’émission par semaine. C’est l’occasion de témoigner de la vitalité des communautés religieuses dans le monde.
Prendre la peine de participer à la prière organisée dans la paroisse et profiter de ce moment pour donner des nouvelles de la mission ; inviter les personnes présentes à parler de missionnaires ou coopérants avec qui elles sont en relation.
Veiller à ce qu’il y ait une présence missionnaire dans les lieux de formation séminaires, cipac et écoles.
Après l’Eucharistie et un repas en commun, nous découvrons les particularités
du figuier ; un arbre qui ne donne pas du fruit chaque année, car la fructification était longtemps tributaire de la présence d’un hyménoptère parasite du figuier, le blastophage. Depuis, les scientifiques ont trouvé le moyen de suppléer à l’absence de ce parasite ! Les cinq mots clés définis sont ils notre blastophage? Quels éléments extérieurs peuvent nous piquer au vif ?
créer une passerelle, migrants coopération missionnaire, dans les trois diocèses, relancer la concertation missionnaire, c'est-à-dire la rencontre des différents représentants des ordres missionnaires par diocèse Prévoir l’ouverture du mois missionnaire d’octobre dans un doyenné différent chaque année Trouver des témoignages porteurs pour l’Enfance missionnaire et les services missionnaires de jeunesNotre figuier était nu. Il se couvre de feuilles et de fruits !
- Qu’évoque pour vous le mot « mission » dans votre responsabilité de chrétien?
- et le mot « coopération » ? A quoi coopérez-vous?
- Qu’attendez vous d’un service de coopération missionnaire ?
Vous trouverez toutes les réponses détaillées en fichier joint 'Enquete_mission_mars2010'.
Ces réponses peuvent se résumer ainsi :
- Le mot mission évoque toujours un mouvement vers les autres : que ce soit « les Pères blancs » ou le soutien aux pays africains, la charge éducative des parents envers leurs enfants y compris par la catéchèse…
- Le mot coopération ouvre sur l’idée de partenariat, partage de services, de savoirs, travailler ensemble.
- La troisième question sur le service de coopération missionnaire en a laissé plus d’un sans parole. Quelques réponses cependant doivent nous pousser en avant ! J’attends des rencontres, une aide dans un projet, un accompagnement …