Marie Gasiorek, laïque,
témoigne de son engagement au sud du Burkina Faso,
un pays qu'elle commence à mieux connaître !
Au cours de 6 séjours au Burkina Faso pour y construire des écoles
en brousse, nous avons appris à connaître les gens des villages.
Nous avons vu leur pauvreté matérielle, ils nous ont fait découvrir
la richesse de leur culture. Nous avons souhaité les accompagner
dans l’amélioration de leurs conditions de vie.
Il fallait créer une association. C’est en avril 2008 qu’elle est devenue : « Solidarité Comoé » .
Elle a comme activités :
-
un programme d’hygiène et d’assainissement.
-
construction de latrines- douches dans les concessions.
-
micros crédits et crédits de campagne.
-
Actions contribuant à l’auto suffisance alimentaire (embouche de moutons, qui permet de donner du travail aux jeunes dans le village ; culture du riz selon la technique du SRI, qui produit quatre fois plus……)
-
construction d’écoles primaires, logements des maîtres, latrines pour les enfants.
En novembre 2008, nous avons, à partir de Sète, traversé le Maroc,
la Mauritanie, le Mali, pour amener un véhicule à Banfora, dans la
région des Cascades. Très précieux, il nous permet d’aller dans les
villages les plus difficilement accessibles. Nous effectuons trois à
quatre séjours de cinq semaines par an. Quand une action est décidée
avec le village, les habitants participent à sa réalisation .
Dans chacun des 2 villages où nous intervenons, un coordinateur suit
les actions et nous en informe régulièrement. De solides liens d’amitié
se sont tissés avec ces villages.
Après deux à trois ans d’accompagnement, nous étendrons les actions
dans d’autres villages qui déjà, sont venus nous solliciter.
A Farakorosso, les offices ont lieu dans une chapelle délabrée pour les 70 catholiques du village. Nous avons le projet de construire une chapelle en briques, avec la communauté . Au cours du prochain séjour en octobre, nous approcherons les différentes institutions pour faire évoluer le projet.
A Banfora, dans la cour de la cathédrale, une fillette de 12 ans a dit :
« Je voudrais bien avoir le livre de Jésus.
J’aime parler de Jésus à tout le monde »
Quel témoignage !
Et puis, il y a eu le baptême, à la veillée pascale, de deux adultes burkinabés à Douai, Pascal, et Laetitia dont je suis la marraine.